Le projet

The Gunter Project est un projet de fiction amateure démarrée en 2015 par deux amis, Xavier et Gautier. Après une première demie-année de travail sur le projet, l’équipe abouti à un premier trailer destinée à une campagne de crowdfunding. Celle-ci est un succès et permet au projet de s’entourer de professionnels.

5 ans plus tard, le projet reprend vie avec un premier tournage le 6 juillet 2020 au bar La belle à Strasbourg. Désormais soutenu par une équipe et des moyens technique professionnels, ce projet qui visait d’être un long-métrage de fiction s’achemine désormais vers un court métrage d’environ 30 minutes.

La thématique au cœur du projet et la plupart des personnages ont été conservés entre le scénario de 2015 et la version ré-écrite de 2020. Pour autant, de ce qui a été filmé en 2015, il n’est question que de conserver les scène « majeures », fruit d’un travail acharné d’époque. Une bonne moitié du scripte de 2020 est donc nouvelle et fera l’objet de tournages répartis entre 2020 et 2021.

L’objectif est donc d’aboutir à un court d’environ 30 minutes le plus professionnel possible qui puisse ensuite servir de fondation à un projet de série qui étendra l’univers Gunter.

 

Portefolio (2015)

 

 

FAQ (2015)

Cette FAQ est tirée de l’interview donnée à Maximes Lopez pour divertir.eu. Elle m’a semblée très pertinent pour expliquer le projet. J’en ai donc gardé l’essentiel ici, vous pouvez aller lire l’interview complète ici !

– Parlez nous de votre projet de film : The Gunter Project
Derrière un titre un peu mystérieux – et qui a sa propre histoire – se cache un film d’action et d’espionnage. Pour vous donner un aperçu du résultat escompté, l’idée est de faire un film qui réussisse à réunir le glamour des James Bond dans un contexte plus froid et plus terre à terre, un peu à l’image du premier Jason Bourne. L’histoire se base sur un duo : David l’agent de terrain et son supérieur Direct, Stephen, qui sont embarqués dans la tourmente. David a disparu lors d’une mission en Ukraine et le film commence lorsque Stephen découvre qu’il est encore en vie, contrairement à tout espoir. Ils essaient alors de comprendre ce qui a pu se passer, sauf que de nos jours un grand vilain avec un chat dans le bras droit est un peu cliché. Souvent les affaires sont complexes et les implications vont très loin…

– Comment vous est venu l’idée de vouloir réaliser ce film ?
Si vous avez vu le trailer, peut-être aurez vous noté les séquence où David court dans la forêt avec des explosions partout ? A vrai dire tout part de là.
Je travail en à côté pour un revendeur de matériel photo vidéo et en Août 2014 on a reçu le DJI ronin, un stabilisateur. J’ai alors eu l’occasion de le tester avec Gautier (David) lors d’une promenade en forêt, avec l’objectif de copier outrageusement Sherlock Holmes 2. Le résultat n’est arrivé qu’en février 2015, mais dépassait mes attentes et quand je l’ai ramené à Gautier je lui ai dit : « soit on met ça sur Facebook et on aura des likes pendant trois jours, soit on fait un film ». Ce à quoi il a répondu « On fait un film, repasse moi la [vidéo] ! « 

– La fiction se rapproche aussi quelque peu de l’actualité…
Oui, comme dit plus haut, on souhaite que le film soit vraiment réaliste. Et si au départ l’écriture n’a pas été motivée par une histoire, on a très vite concentré nos efforts à trouver une trame solide. Dès qu’on a eu un début de quelque chose, j’en ai parlé à un très bon ami, Luca, qui s’est piqué d’intérêt. Il a alors commencé à me ramener toute sortes de publications proches du sujet, souvent tiré du journal Le Monde ; et c’est assez édifiant de constater que ce qu’on avait imaginé dans un premier temps – tout à fait innocemment – avec Gautier, se retrouvait écrit noir sur blanc, issu de fait divers à Tripoli par exemple !

– Il me semble d’ailleurs que vous n’êtes pas issus du monde professionnel dans le domaine du cinéma…

Non en effet, et je souhaite que ce projet soit un tremplin. On a seulement commencé à communiquer à partir du 1er Octobre, mais les premiers contacts sont encourageants. À l’évidence je suis un peu idéaliste, et le travail s’annonce rude, mais je n’en démord pas, si je dois passer pro, c’est maintenant ou jamais. Et si je n’ai pas de formations dans le domaine, on a la chance de nos jours de trouver beaucoup de connaissances en lignes. Il faut certes les compléter avec quelque livres, et j’ai aussi eu la chance de pouvoir me familiariser avec le matériel via mon job, mais tout le monde vous le dira : rien ne vaut le travail de terrain. En espérant que les pros seront ouvert d’esprit !

– Pour réaliser The Gunter Project, vous recherchiez des fonds sur Ulule. Le financement d’un tel projet doit être lourd. En quoi le financement participatif était important et quel sens lui donnez-vous ?
Comme le dit Sheldon dans The Big Bang Theory : « le meilleur moyen d’atteindre un objectif est de s’y consacrer à 100% ». Je me suis donc lancé corps et âme dans ce projet au point où j’ai réduis mes entrées d’argent à quasiment rien par mois ! J’ai aussi investi ce qu’il me restait d’économies dans ce qu’on a tourné cet été. Mais pour aller à la rencontre de producteurs, il faut pouvoir se déplacer et cela a un coût. Ils y a d’autres frais, comme protéger son scénario ou acheter quelques livres que l’on m’a recommandé depuis, mais cela reste faible face au coût d’un simple aller-retour Strasbourg Paris… Et plusieurs personnes m’ont conseillé d’aller voir du côté des Etats-Unis, qu’ils qualifient tous de plus ouverts aux jeunes et ouvert d’esprit. Je suis un peu comme Luc Besson là dessus : j’aimerai bien le faire en France, mais j’ai peur que ce soit très dur. Et Hollywood reste un peu le rêve… Du coup, je me suis remis à travailler pour économiser d’avantage !

– Le trailer est en anglais. En quoi le choix de cette langue est important pour le film ?
C’est parti du constat qu’une parti de mon audience sur Internet est anglaise et du fait que je préférais l’anglais pour ce type de film. En l’occurrence, je regarde tous mes films en VO et lorsque j’ai commencé à écrire, ça me paraissait poins cliché en anglais. Peut-être est-ce aussi inconsciemment avec Hollywood dans le coin de ma tête !
Lorsqu’est venu la réalisation, et au vu des difficultés de certains de mes acteurs j’ai opté pour du multi-langue complet (avec Allemand, Espagnol, Néerlandais…) et l’idée me plaisait bien, pour aller avec le réalisme souhaité. Mais si je devais le refaire, sur une production amateur, je crois que je m’en tiendrais désormais au français. Il n’empêche que si je vais à Los Angeles l’an prochain, c’est un résultat que je peux montrer !

– Comment va se passer la suite de la réalisation du film ?
Eh bien, il m’a été recommandé de finir un dossier béton. C’est donc l’objectif d’ici décembre. On m’a aussi suggéré de faire un projet plus personnel, sur lequel je planche aussi, espérant avoir un résultat d’ici mars prochain. Et bien entendu, il s’agit de faire du networking, de rencontrer des gens et de ses créer des contacts d’ici là.

L’interview  complète sur http://www.divertir.eu/blog/tv-cinema/interview-decouvrez-le-film-the-gunter-project.html#wOIzagLObZe0Tick.99